Rien n’est simple en ce moment pour les opérateurs, qu’ils soient investis en actions ou en matières premières. Les experts ont révisé leurs prévisions de prix pour les platinoïdes.
Il faut avoir le cœur bien accroché pour suivre l’évolution des cours des platinoïdes. A partir du creux du mois de septembre, le cours du palladium, utilisé dans les pots catalytiques des véhicules à moteur essence, avait rebondi à un peu plus de 2.200 $ l’once le 18 novembre.... avant de subir un énorme coup de semonce, dans le sillage des marchés financiers. A la fin du mois, l’once se négocie à 1.788 $, en repli de 10 % depuis le 1er novembre. Depuis son plus-haut de l’année à 3.018 $, le cours du palladium a dévissé de 40 % environ. La pénurie de semi-conducteurs qui frappe l’industrie automobile mondiale et rallonge considérablement les délais de livraison n’est pas étrangère à cette situation. Une mauvaise nouvelle n’arrivant jamais seule, voilà qu’un nouveau variant de la Covid-19, baptisé Omicron, découvert en Afrique du sud, a porté un coup supplémentaire vendredi 26 novembre. Avant un rebond dès le lundi 29.
Perspectives moins favorables
Le platine, que l’on retrouve dans les pots catalytiques des véhicules diesel, a lui aussi connu un parcours chaotique pour se négocier moins de 1.000 $ l’once fin novembre, contre quasiment 1.340 $ au plus-fort de l’année. Depuis le 1 er janvier, le platine, comme le palladium, affiche un bilan négatif : - 9 % pour le premier, - 26 % pour le second. Même si Omicron s'avère moins mortel que redouté, les traders et experts en matières premières estiment que les perspectives de croissance s’assombrissent et cela que pourrait nuire à la demande en commodities, dont les platinoïdes. « L'expansion économique mondiale se trouve au milieu de son premier véritable test de résistance, rendu plus difficile maintenant par l'émergence d'un variant fortement muté du Covid-19 en Afrique australe », expliquent les analystes de la banque américaine JPMorgan.
Il y a un mois, avant qu’Omicron ne sème la zizanie, les analystes avaient déjà revu à la baisse leurs prévisions. Ils tablaient, en moyenne, sur un prix de l’once de palladium à 2.050 $ au quatrième trimestre 2021 et à 2.150 $ en 2022. Le cours du platine, lui, était attendu en moyenne à 1.000 $ l’once en fin d’année, avant une hausse à 1.110 $ en 2022. Nul doute que ces chiffres seront ajustés très prochainement. À plus long terme, l'abandon progressif des moteurs à combustion pèsera davantage sur le palladium que sur le platine, qui dépend moins de l'industrie automobile et est utilisé dans les piles à combustible à hydrogène. Enfin, le rhodium n’a pas été épargné par le mouvement de défiance et de prises de bénéfices. Après avoir côtoyé les 30.000 $ entre les mois de mars et mai... l’once a décroché à moins de 14.000 $. Pour toutes vos questions sur la revente de votre pot, n’hésitez pas à nous contacter en cliquant ici.
Sujet(s) : Analyse des Cours
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