De vraies montagnes russes. Les cours du platine et du palladium font le yo-yo depuis le début de l’année. Et logiquement, beaucoup de questions se posent sur les tendances de ces prochains mois après le récent rebond. Depuis son dernier plus-bas de la fin septembre à 1.846 $ - niveau le plus faible depuis juin 2020 -, le prix de l’once de palladium, principalement utilisé comme purificateur d'émissions pour les moteurs des véhicules à essence, a regagné 270 $, soit une hausse de l’ordre de 14%, pour se négocier à 2.100 $ mi-octobre.
Celui du platine, que l’on retrouve dans les pots catalytiques des véhicules à moteur diesel, a également rebondi, à 1.050 $ l’once, après avoir frôlé un creux d'un an.
Les deux métaux sont-ils à l'aube d'une reprise qui en ferait des valeurs sûres ? D’un point de vue de l’analyse technique, la réponse pourrait être « oui ». Le marché des platinoïdes profite de la flambée actuelle des cours des matières premières et des matériaux industriels, comme le cuivre et l'aluminium, dans le sillage de la reprise économique et des perturbations dans la chaîne de production. Leur prix, considéré comme attractif après la récente chute, pourrait aussi avoir augmenté la demande d'investissement. Pour rappel, le palladium a plongé de près de 23% en septembre et le platine, dans une moindre mesure, de 4,8%. Le rebond pourrait ternir aussi à un élément technique : le retour des investisseurs chinois. Les marchés chinois sont restés fermés durant une semaine, jusqu’au 8 octobre, en raison de la Golden week qui célèbre la naissance de la République populaire en 1949.
Chute du rhodium
D’un point de vue des fondamentaux, la persistance de l’embellie des platinoïdes paraît plus compliquée. La pénurie mondiale de semi-conducteurs, les goulets d’étranglement et la baisse de la production automobile sont loin d'être terminés et, par conséquent, l'aspect le plus important de la demande est loin d'être assuré.
Quid du rhodium ? Le métal blanc, sous-produit de l'extraction du platine ou du nickel, a subi une sévère déculottée, tombant de son piédestal. Par rapport à son sommet à environ 30.000 $ l’once à la fin du mois de mars, soit près de 1.000 $ le gramme, il a perdu la moitié de sa valeur, pour se négocier à 14.000 $. Produit dans une dizaine de mines seulement dans le monde, le rhodium est associé à l’hydrogène : utilisé en petites quantités comme catalyseur, il améliore le rendement de l’électrolyse.
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Sujet(s) : Analyse des Cours
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