Publié le 3 janv. 2022

Le palladium et le platine n’ont pas vraiment brillé en 2021

L’année a été contrastée pour le groupe des platinoïdes. Les pénuries de semi-conducteurs et la crise sanitaire ont pris le pas sur la reprise économique.

Toutes les bonnes choses ont une fin ! Après cinq années consécutives de hausse, le cours du palladium, utilisé dans les pots catalytiques des véhicules à moteur essence, a perdu de son lustre en 2021, en particulier durant la seconde partie de l’exercice. Celui-ci avait pourtant bien commencé pour le métal star, recherché par les industriels automobiles et les bijoutiers. En mai, il pulvérisait tous les records, dépassant pour la première fois de son histoire la barre des 3.000 $ l’once. Ensuite, le vent a tourné. Les pénuries de composants électroniques, qui ont conduit à la mise à l’arrêt d’usines automobiles dans le monde, ont plombé le palladium, dont le cours est tombé aux alentours des 1.900 $ en septembre. Après une tentative de rebond, il a rechuté en décembre, emporté par la vague du nouveau variant Omicron. Au plus-bas, le métal s’est négocié à 1.541$ le 15 décembre. S’il a retrouvé quelques couleurs à la veille de Noël, à 1.954 $, cela ne suffit pas à sauver l’année, puisque le prix du palladium est en retrait de l’ordre de 20 % comparé à son niveau du 1er janvier. Face à cette récente évolution, plusieurs analystes ont changé leur fusil d’épaule, adoptant une opinion négative à long terme.

Substitution du palladium par le platine

Le platine, qui part de plus bas, a, lui aussi, connu une année éprouvante, entre un sommet à 1.399 $ l’once le 16 février et un creux à 897 $ le 15 décembre. Sur un an, il perd environ 9 %, à 975 $, mettant fin à deux exercices de hausse. Les conditions vont-elles s’améliorer dans les prochaines années ? A court terme, le risque sanitaire est fort, mais, à moyen terme, la faiblesse des prix du platine, utilisé dans les pots catalytiques des véhicules diesel, pourrait inciter les investisseurs à se positionner sur le métal.

Qu’en est-il de la substitution du palladium par le platine ? Elle a commencé plus tôt que les investisseurs ne le prévoyaient et devrait encore s’accélérer. Le platine devrait profiter d’une demande plus résiliente pour les moteurs diesel des poids lourds et de belles perspectives dans l'hydrogène. Il bénéficie aussi d’une exposition moins forte au secteur de l'automobile, qui ne représente qu'environ 40 % de la demande, contre 80 % à 90 % pour le palladium et le rhodium.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter directement en cliquant ici.

Sujet(s) : Analyse des Cours

Suivez-nous

Les actualités et bons plans d'Autocycling sont diffusés sur nos réseaux sociaux. Pour ne rien rater pensez à vous abonner !

Abonnez-vous

Recevez toutes nos offres en exclusivité par email !

Besoin d'aide