Mois contrasté pour les platinoïdes. La crise actuelle de la Covid-19, associée à la crainte d’une seconde vague, fait faire le yo-yo aux prix des métaux précieux. Le palladium, qui entre dans le processus de fabrication des pots catalytiques des véhicules à moteur essence, se traite, mardi 30 juin, à près de 1.900 $ l’once après un bref passage au-dessus des 2.000 $ un peu plus tôt dans le mois. Si l’on reste bien loin du record de 2.883,89 $ inscrit le 27 février, les cours ont également bien rebondi par rapport à leur point-bas de l’année à 1.495 $.
La pandémie a bien évidemment nui à la consommation de palladium. L’industrie automobile, qui en est une grosse consommatrice, n’est pas au mieux de sa forme. Les experts sont unanimes pour dire que la demande automobile en Chine et aux États-Unis baissera cette année, mais elle pourrait être compensée par des normes d'émissions plus strictes, qui exigent davantage de palladium dans les catalyseurs, et par l’essor des camions légers.
En fait, la vraie question est de savoir si les gouvernements, désireux de relancer l’économie, vont passer outre leurs engagements en matière environnementale ou s’ils vont, au contraire, s’engager sur des plans « verts ». S’ils décident de mettre l’accent sur l’hybride, cela profitera au palladium dans la mesure où ces véhicules ont la particularité de fonctionner alternativement avec leur moteur thermique et électrique. En revanche, l’essor des véhicules 100% électriques pourrait peser sur la demande en palladium.
Si une forte baisse des prix du palladium est a priori exclue, il est aussi peu probable que les cours augmentent comme ils l'ont fait ces dernières années.
L’exercice difficile des prévisions
Pour ce qui est de son cousin, le platine, les experts sont partagés quant à l’évolution des cours du métal, que l’on retrouve dans les pots catalytiques des véhicules à moteur diesel. Pour certains, ils resteront déprimés au cours des prochaines années à cause, notamment, de la faiblesse du rand sud-africain. Les annonces de BASF changeront-elles la donne ? Le fabricant allemand de produits chimiques a indiqué en mars avoir développé et testé un nouveau catalyseur permettant de substituer partiellement le palladium, plus coûteux, par du platine, moins cher, dans les véhicules légers à essence.
Pour l’heure, l’once de platine se traite à 812 $. Difficile à court terme d’espérer un franc rebond. Pour UBS, les prix ne devraient connaître qu’une hausse modeste à 850 $ d’ici à la fin de l’année. Une poussée à 950 $ en 2021 est fort possible grâce au rebond de l’économie mondiale.
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Sujet(s) : Analyse des Cours
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