
Donald Trump a beau déclaré qu’il « n’y a pas de guerre commerciale », les premières victimes commencent pourtant à tomber. Parmi elles : le platine. L’once du métal précieux a chuté sous le seuil symbolique des 800 $, à 798,26 $, lors de la séance du lundi 2 juillet, à New York, soit son plus bas niveau depuis décembre 2008. L’écart entre les paris baissiers et ceux à la hausse sur le platine n’a jamais été aussi important, avait alors noté la Commodity Futures Trading Commission. Si l’once a depuis entrepris une remontée pour se négocier, lundi 9 juillet, à 854 $, elle n’en reste pas moins en baisse de 8 % depuis le début de l’année. Et de 17 % par rapport à son pic de janvier, à 1.028,70 $. Elle est, en outre, loin, très loin, du record historique de 2.300 $ inscrit en mars 2008.
Dieselgate et platine, le mauvais ménage
C’était il y a dix ans. Une éternité à l’échelle de la Bourse, tant les crises se sont multipliées à la vitesse grand V. Emporté, tour à tour, par la tornade financière, les craintes sur la santé de l’économie mondiale et le scandale Volkswagen, qui a, depuis, éclaboussé tout le secteur automobile, le platine a perdu de son éclat.
S’il connaît de multiples applications, dans l’électronique ou la joaillerie, c’est bien le secteur automobile qui en est le plus gros consommateur puisqu’il capte 40 % de la demande mondiale. Le métal blanc est en effet utilisé dans les pots catalytiques des véhicules diesel, où il permet de filtrer les émissions polluantes. Or, le diesel n’a plus le vent en poupe, les constructeurs automobiles lui préférant désormais les véhicules à essence ou hybrides. La guerre commerciale déclarée par les Etats-Unis au reste du monde n’est pas pour arranger les choses. Pour rappel, Donald Trump menace de relever à 20 % (contre 2,5 % actuellement) les taxes sur les voitures en provenance de l’Union européenne.
Tout cela intervient alors que, selon les analystes de Johnson Matthey, premier raffineur mondial de platinoïdes, la demande en platine pour les pots catalytiques va baisser pour la deuxième année d’affilée et que l’offre va demeurer globalement stable. Le secteur souffre déjà, les gros producteurs sud-africains ayant supprimé des emplois et vendus des actifs.
Le palladium et le rhodium en forte hausse sur la durée
La tendance est-elle irréversible ? Pas sûr. Certains experts estiment que les constructeurs automobiles pourraient revenir sur le platine dans la mesure où il se traite aujourd’hui avec une décote vis-à-vis du palladium. Une première depuis 2001 !
Le désamour pour le platine a, en effet, fait un heureux : le palladium, qui n’est autre qu’un sous-produit du … platine. Là encore, le secteur automobile est le principal débouché. Il capte à 80 % de la demande mondiale. Il est utilisé pour les pots catalytiques de véhicules essence.
Au tout début de l’année, le cours de l’once de palladium a franchi la barre symbolique des 1.100 $, à 1.130,40 $, le 15 janvier, avant de refluer en direction des 1.000 $ puis de glisser à 960 $, le 9 juillet. Les experts y voient, là encore, l’ombre de la guerre commerciale. Depuis le 1er janvier, elle accuse un repli de 9,4 %, mais elle enregistre une hausse de 13,9 % et de 50 % sur trois ans.
Le rhodium n’a pas à rougir de ses performances non plus. Bien au contraire. De 1.070 $ début de l’été 2015, le cours a bondi en flèche pour atteindre 2.260 $, selon les données de Johnson Matthey. Soit un doublement en trois ans !
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